Il n’était pas au Centre Bell pour le premier match de la saison ni à l’entraînement au complexe de Brossard avec son nouveau logo sur la poitrine. Xavier Ouellet a néanmoins ressenti un pincement au cœur lorsqu’il s’est présenté avec son chandail du Canadien sur la terrasse du stade du parc Jarry, samedi.
Le nouveau porte-couleurs du Tricolore venait tout juste d’aller récupérer son uniforme au numéro 61 afin de le porter dans un match amical de hockey-balle prévu à l’horaire de la Coupe Rogers.
« J’avais des papillons dans le ventre, a précisé le défenseur de 25 ans qui a signé une entente d’un an à deux volets avec le CH à l’ouverture du marché des joueurs autonomes le 1er juillet. Je garde le même numéro que j’avais à Detroit. »
Ouellet en était à son premier bain de foule dans son nouvel uniforme. Seul représentant actif du Canadien à ce match, bien qu’Alex Burrows portait les couleurs du Rocket de Laval où il sera entraîneur adjoint, il a apprécié le moment en affrontant les joueuses de la WTA.
Cette sortie était quelque peu différente de celles qu’il faisait lors de son passage à Detroit. Impliqué dans la communauté de Motor city, il multipliait les visites dans les hôpitaux.
Les yeux sur le CH
Sa préparation estivale va bon train. Fraîchement débarqué du Michigan avec sa petite famille, le défenseur gaucher qui a évolué durant quatre saisons dans la région de Montréal durant son stage junior cherche à s’établir sur la Rive-Sud, à proximité du complexe Bell, à Brossard.
Il est catégorique, il vise un poste à la ligne bleue du CH. Pas question de traverser deux ponts en pleine heure de pointe pour aller rejoindre son ancien coach junior chez le Rocket de Laval. Il l’avait d’ailleurs souligné à Joël Bouchard lors de sa signature, le 1er juillet.
« Je veux arriver au camp d’entraînement et surprendre les dirigeants en montrant ce que je suis capable de faire. Je dois leur prouver que j’ai ma place », a expliqué celui qui compte 141 matchs derrière la cravate dans la LNH. Il s’est entraîné tout l’été afin d’arriver fin prêt au camp.
Peu importe le rôle que Claude Julien lui confiera, il sera disposé à l’accomplir. À ses 45 matchs dans l’uniforme des Red Wings l’an dernier, il a amassé sept aides.
Sans même avoir mis un pied dans le vestiaire du CH, il est impatient à l’idée de retrouver d’anciens coéquipiers et rivaux qu’il a côtoyés dans la LHJMQ et dans les championnats internationaux.
(source: Journal de Montréal)
Dim 5 Aoû - 11:16