Il y a quelques jours, le réseau ESPN de Chicago dressait un tableau des équipes de la LNH. Le but était de démontrer quelles sont les formations qui ont atteint leurs objectifs ou qui s’apprêtent à le faire avec comme point de référence les performances des trois dernières années.
Le Canadien apparaît au 20e rang, malgré une récolte de 103 points, l’année durant laquelle Marc Bergevin décida que Michel Therrien ne pouvait plus guider l’équipe.
Claude Julien termina la saison et le Canadien rangea son équipement au premier tour devant les Rangers de New York.
L’an dernier, le Tricolore a plongé dans la médiocrité avec une attaque anémique, une défensive qui a perdu tous ses attributs, surtout en raison de l’absence de Shea Weber et des déboires de Carey Price.
Loin des Capitals
Résultat : le Canadien a compilé une moyenne de 85,3 points au cours des trois dernières saisons. C’est 29 points de moins que les champions en titre, les Capitals de Washington.
Évidemment, on peut interpréter les statistiques de bien des façons, mais il reste que cette compilation reflète bien la réalité. Le Canadien pourra-t-il maintenant compétitionner au même niveau que les autres équipes ?
A-t-il apporté les améliorations nécessaires pour redresser la situation ? Quelle conclusion doit-on tirer des décisions prises par la haute direction depuis le mois d’avril ?
Les réponses viendront assez tôt.
Les premiers mois du calendrier devraient fournir des réponses aux interrogations.
Un grand doute
Pour l’instant, le doute est grand. Cette équipe n’a pas amélioré son attaque. Elle n’a pas donné du lustre à la brigade défensive et s’en remet uniquement à Carey Price.
Au cours des trois dernières campagnes, Price a été incapable de remplir son mandat. Des blessures et de mauvaises performances l’an dernier ont fait régresser l’organisation. Price a ainsi exposé son directeur général à commettre des erreurs.
Maintenant, le gardien de 10,5 millions $ pourra-t-il retrouver la forme ? Exercera-t-il le même impact qui lui a permis de décrocher un contrat faramineux, un contrat qui laisse encore perplexes bien des amateurs ?
On se lance dans l’inconnu et c’est la raison pour laquelle on doute que le Tricolore puisse devancer des équipes comme Tampa Bay, Toronto, Boston et Floride au sein de la section Atlantique. Et si on s’attarde aux formations de la division métropolitaine, inutile d’ajouter qu’une participation aux séries éliminatoires devient problématique.
(source: Journal de Montréal)