Si plusieurs joueurs profitent de la période estivale pour se reposer dans le confort de leur patelin, Max Pacioretty prend plaisir à demeurer à Montréal, qui est maintenant son «chez-soi».
Le capitaine des Canadiens de Montréal s’est d’ailleurs déplacé au parc Jarry, dimanche, pour assister à la finale de la Coupe Rogers opposant Simona Halep à Sloane Stephens. Voyez l'entrevue exclusive qu'il a accordée à TVA Sports dans la vidéo ci-dessus.
Anecdote intéressante : la femme de Pacioretty, Katia, est une ancienne joueuse de tennis professionnelle qui s’est déjà entraînée avec Stephens.
«Ma femme s’est entraînée beaucoup en Floride, a raconté l'attaquant du Tricolore. Sloane était plus jeune et était là-bas. Ils ont peut-être même eu le même entraîneur. Ma femme s’est aussi entraînée à Montréal lorsque j’ai commencé à jouer pour les Canadiens. Donc, nous avons vu plusieurs ex-joueuses et entraîneurs avec lesquels elle s’est entraînée auparavant.»
Pacioretty souhaitait ainsi voir sa compatriote américaine l’emporter, mais elle a malheureusement rendu les armes en trois manches après avoir livré une bonne bataille. N’empêche, il a passé du bon temps avec sa femme et son fils, comme c’est souvent le cas pour lui et sa famille dans la métropole québécoise.
«Montréal est ma maison, a-t-il exprimé. Ça fera maintenant quelques étés que je reste ici. [...] Il y a plusieurs activités amusantes, on dirait qu’il y a tout le temps quelque chose à faire à Montréal, tout le monde apprécie la vie. Nous incluons nos enfants dans nos sorties, j’ai mon fils avec moi aujourd’hui et on a toujours du plaisir dans des moments comme ça.»
L’ailier gauche a connu une saison difficile et il a conséquemment été mêlé à plusieurs rumeurs de transaction. De voir les partisans continuer de l’appuyer lui fait néanmoins chaud au cœur.
«Cet été m’a spécialement ouvert les yeux. J’ai toujours su que je pouvais compter sur l’appui des gens, mais il y a tellement de bons partisans et de bonnes personnes, s'est-il réjoui. J’ai rencontré beaucoup d’amis dans cette ville que je considère comme des membres de ma famille maintenant. Chaque jour qui passe, je rencontre quelqu’un qui a des trucs positifs à me dire. C’est très encourageant.»
De retour au travail
En raison d’une blessure au bas du corps, Pacioretty n’a pas joué un match depuis le 2 mars dernier, à Brooklyn.
«Je crois que dès que la saison a pris fin, ou un jour après, j’avais le feu vert des médecins. J’ai été en santé pendant tout l’été. J’ai attendu assez longtemps avant de revenir sur la glace. J’ai recommencé à patiner depuis deux semaines et demie ou trois semaines. Ce n’est pas la norme pour moi, mais maintenant je suis prêt à accélérer la cadence», a-t-il mentionné.
L’athlète de 29 ans sait trop bien que sa dernière saison – et celle de son équipe – était bien en deça des attentes et il veut effacer et recommencer.
«C’est la première fois que j’entre dans la pause estivale après une mauvaise saison, a noté Pacioretty, qui a récolté 37 points, dont 17 buts, en 64 matchs en 2017-2018. Notre équipe a aussi connu une année horrible. Je me soucie de ce que je peux contrôler. Je veux donc m’assurer d’être en forme au camp d’entraînement et d’être en mesure de produire cette année.»
Le potentiel de Domi
Le franc-tireur a déjà fait la connaissance de la nouvelle acquisition des Canadiens, Max Domi.
«Je le connais un peu. Je l’ai rencontré à quelques reprises. Selon ce que je sais, c’est un très bon jeune homme. Il travaille très fort. Il travaille sur son jeu et c’est comme ça que je l’ai connu puisque nous nous sommes croisés à certaines séances d’entraînement. C’est toujours encourageant de voir des joueurs qui tentent d’améliorer leur jeu. Je crois qu’il a un potentiel incroyable, c’est un excellent passeur doté d’une bonne vision du jeu.»
(source: TVA Sport)